Louis-Gabriel-Ambroise, vicomte de Bonald, né le 2 octobre 1754 à Millau où il est mort le 23 novembre 1840, est un homme politique, philosophe et essayiste français, grand adversaire de la Révolution française. Monarchiste et catholique, ce gentilhomme du Rouergue issu d'une longue lignée de juristes fut la grande voix des légitimistes. Dans ses nombreux ouvrages, il s’attaque à la Déclaration des droits de l'homme, au Contrat social de Jean-Jacques Rousseau et aux innovations sociales et politiques de la Révolution pour prôner le retour à la royauté et aux principes de l'Église catholique romaine. Il est considéré comme l'un des précurseurs de la sociologie.
Il est plus commode de faire son devoir que de le connaître.
Morale - 16/20
Les présomptueux se présentent, les hommes d'un vrai mérite aiment à être requis.
Morale - 17/20
Dans les crises politiques, le plus difficile pour un honnête homme n'est pas de faire son devoir, mais de le connaître.
Politique et économie - 16/20
Une révolution qui rendrait les hommes tous réellement souverains, ne les contenterait pas plus que celle qui les rendrait tous esclaves. Ce sont les inégalités qu'on aime, tout en prêchant l'égalité.
Politique et économie - 14/20
La liberté absolue de la presse est un impôt sur ceux qui lisent : aussi n'est-il demandé en général que par ceux qui écrivent.
Liberté - 14/20