Jaurès, Jean (18)

Jean Jaurès (/ʒɑ̃ ʒo.ʁɛs/), né le 3 septembre 1859 à Castres (Tarn) et mort assassiné le 31 juillet 1914 à Paris, est un homme politique français. Issu d'une famille de la petite bourgeoisie castraise, il grandit à Castres, sa ville natale, où il passe son enfance et sa jeunesse, puis il étudie à l'École normale supérieure et obtient une agrégation de philosophie. Il commence une carrière politique comme républicain. En 1885, benjamin de la Chambre des députés, il siège au centre-gauche parmi les républicains « opportunistes », favorables à Jules Ferry. Battu lors des législatives de 1889 puis réélu comme socialiste indépendant lors de celles de 1893, il soutient la grande grève des mineurs de Carmaux, s'oppose aux « lois scélérates » et dénonce la collusion d'intérêts économiques avec la politique et la presse. Il prend la défense du capitaine Dreyfus, participe à la fondation du Parti socialiste français en 1902, puis fonde et dirige le quotidien l'Humanité. En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l'État. La même année, il participe à la création de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), dont il est l'un des acteurs principaux, unifiant ainsi le mouvement socialiste français. Ses positions réformistes lui valent toutefois l'opposition d'une partie de la gauche révolutionnaire. Il consacre les dernières années de sa vie à tenter d'empêcher le déclenchement de la Première Guerre mondiale, se liant aux autres partis de l'Internationale ouvrière et faisant planer la menace de grève générale au niveau européen. Ces positions pacifistes lui valent d'être assassiné par le nationaliste Raoul Villain à la veille du conflit. Cet événement contribue paradoxalement à entraîner le ralliement de la gauche à l'Union sacrée. En 1924, sa dépouille est transférée au Panthéon.

Jaurès, Jean

L'œuvre d'art, quand elle est vraiment belle, est quelque chose de complet, d'achevé.

Beauté - 16/20

Il est bien vrai que la beauté de la science et de l'art est consolatrice.

Beauté - 16/20

Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire.

Morale - 17/20

C'est qu'au fond, il n'y a qu'une seule race : l'humanité.

Morale - 18/20

Il ne peut y avoir révolution que là où il y a conscience.

Politique et économie - 17/20

Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots.

Politique et économie - 14/20

Parce que le milliardaire n'a pas récolté sans peine, il s'imagine qu'il a semé.

Politique et économie - 14/20

La peine de mort est contraire à ce que l'humanité depuis deux mille ans a pensé de plus haut et rêve de plus noble.

Politique et économie - 17/20

C'est qu'au fond, il n'y a qu'une seule race : l’humanité.

Politique et économie - 16/20

Les progrès de l'humanité se mesurent aux concessions que la folie des sages fait à la sagesse des fous.

Politique et économie - 16/20

Qu'est-ce que l'idéal ? C'est l'épanouissement de l'âme humaine. Qu'est-ce que l'âme humaine ? C'est la plus haute fleur de la nature.

Sagesse - 16/20

On n'enseigne pas ce que l'on sait. On n'enseigne pas ce que l'on veut. On enseigne ce que l'on est.

Savoir - 16/20

On n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir : on n'enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est.

Savoir - 17/20

La tradition ne consiste pas à conserver des cendres mais à bien à entretenir une flamme.

Vie Pratique - 17/20

Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir.

Vie Pratique - 16/20

Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail.

Liberté - 14/20

Donner la liberté au monde par la force est une étrange entreprise pleine de chances mauvaises.

Liberté - 14/20

C'est en allant vers la mer que le fleuve reste fidèle à sa source.

Voyage - 17/20