Rousseau, Jean-Jacques (100)

Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois. Orphelin de mère très jeune, sa vie est marquée par l'errance. Si ses livres et lettres connaissent à partir de 1749 un fort succès, ils lui valent aussi des conflits avec l'Église catholique et Genève qui l'obligent à changer souvent de résidence et alimentent son sentiment de persécution. Dans le domaine littéraire, Jean-Jacques Rousseau connaît un grand succès avec le roman épistolaire Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761), un des plus gros tirages du XVIIIe siècle. Cet ouvrage séduit ses lecteurs d'alors par sa peinture préromantique du sentiment amoureux et de la nature. Dans Les Confessions (rédigées entre 1765 et 1770, avec publication posthume en 1782 et 1789) et dans Les Rêveries du promeneur solitaire (écrites en 1776-78, publiées en 1782), Rousseau se livre à une observation approfondie de ses sentiments intimes. L'élégance de l'écriture de Rousseau provoque une transformation significative de la poésie et de la prose françaises en les libérant des normes rigides venues du Grand Siècle. Dans le domaine philosophique, la lecture en 1749 de la question mise au concours par l'Académie de Dijon : « le rétablissement des sciences et des arts a-t-il contribué à épurer ou à corrompre les mœurs ? » provoque ce qu'on appelle « l'illumination de Vincennes ». De là naissent les ouvrages qui inscrivent durablement Rousseau dans le monde de la pensée : le Discours sur les sciences et les arts (1750), le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755) et Du contrat social (1762). La philosophie politique de Rousseau est bâtie autour de l'idée que l'Homme est naturellement bon et que la société le corrompt. Par « naturellement bon », Rousseau entend que l'être humain à l'état de nature a peu de désirs, de sorte qu'il est plus farouche que méchant. Ce sont les interactions avec les autres individus qui rendent les êtres humains « méchants » et conduisent à l'accroissement des inégalités. Pour retrouver une bonté naturelle, l'homme doit avoir recours à l'artifice du contrat social et être gouverné par des lois découlant de la volonté générale exprimée par le peuple. Pour Rousseau, contrairement à ce que pense par exemple Diderot, la volonté générale n'est pas universelle, elle est propre à un État, à un corps politique particulier. Rousseau est le premier à conférer la souveraineté au peuple. En cela, on peut dire que c'est un des penseurs de la démocratie (et notamment de la démocratie directe) même s'il est favorable à ce qu'il nomme l'aristocratie élective ou le gouvernement tempéré dans le domaine du pouvoir exécutif. Rousseau est critique par rapport à la pensée politique et philosophique développée par Hobbes et Locke. Pour lui, les systèmes politiques basés sur l'interdépendance économique et sur l'intérêt conduisent à l'inégalité, à l'égoïsme et finalement à la société bourgeoise (un terme qu'il est un des premiers à employer). Toutefois, s'il est critique de la philosophie des Lumières, il s'agit d'une critique interne. En effet, il ne veut revenir ni à Aristote, ni à l'ancien républicanisme ou à la moralité chrétienne. La philosophie politique de Rousseau exerce une influence considérable lors de la période révolutionnaire durant laquelle son livre le Contrat social est « redécouvert ». À plus long terme, Rousseau marque le mouvement républicain français ainsi que la philosophie allemande. Par exemple, l'impératif catégorique de Kant est imprégné par l'idée rousseauiste de volonté générale. Durant une partie du XXe siècle, une controverse opposera ceux qui estiment que Rousseau est en quelque sorte le père des totalitarismes et ceux qui l'en exonèrent. Selon Claude Lévi-Strauss, Rousseau est le premier véritable fondateur de l'anthropologie, notamment car ce dernier aurait par son universalisme posé « en termes presque modernes » le problème du passage de la nature à la culture. L'historien Léon Poliakov ajoute que Rousseau invitait ses contemporains à faire des voyages dans les pays lointains, afin d'y « étudier, non toujours des pierres et des plantes, mais une fois les hommes et les mœurs ». Son corps est transféré au Panthéon de Paris en 1794.

Rousseau, Jean-Jacques

La conscience ne trompe jamais ; elle est le vrai guide de l'homme : elle est à l'âme ce que l'instinct est au corps.

Morale - 17/20

La critique est une chose bien commode : on attaque avec un mot, il faut des pages pour se défendre.

Vie Pratique - 14/20

L'impulsion du seul appétit est esclavage, et l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté.

Liberté - 18/20

La feinte charité du riche n'est en lui qu'un luxe de plus ; il nourrit les pauvres comme des chiens et des chevaux.

Morale - 16/20

On n'est curieux qu'à proportion qu'on est instruit.

Savoir - 14/20

La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse ; la vieillesse est le temps de la pratiquer.

Sagesse - 14/20

C'est une prévoyance très nécessaire de sentir qu'on ne peut tout prévoir.

Sagesse - 17/20

Suffit-il de n'être jamais injuste pour être toujours innocent ?

Morale - 17/20

Il faut avoir déjà beaucoup appris de choses pour savoir demander ce qu’on ne sait pas.

Savoir - 16/20

Il ne faut pas confondre l'amour-propre et l'amour de soi-même, deux passions très différentes par leur nature et par leurs effets. L'amour de soi-même est un sentiment naturel qui porte tout animal à veiller à sa propre conservation, et qui, dirigé dans l'homme par la raison et modifié par la pitié, produit l'humanité et la vertu. L'amour-propre n'est qu'un sentiment relatif, factice, et né dans la société, qui porte chaque individu à faire plus de cas de soi que de tout autre, qui inspire aux hommes tous les maux qu'ils se font mutuellement, et qui est la véritable source de l'honneur.

Amour - 15/20

Il n'y a point de liberté sans loi.

Liberté - 17/20

Il n'y a que la force de l'État qui fasse la liberté de ses membres.

Liberté - 16/20

Je sens mon cœur et je connais les hommes.  Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus ; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins suis-je autre...

Métaphysique - 15/20

J'ose presque assurer que l'état de réflexion est un état contre nature, et que l'homme qui médite est un animal dépravé.

Savoir - 14/20

Ces deux mots patrie et citoyen doivent être effacés des langues modernes.

Voyage - 17/20

On le forcera d'être libre.

Morale - 12/20

S'il faut obéir par force on n'a pas besoin d'obéir par devoir. et si l'on n'est plus forcé d'obéir on n'y est plus obligé

Morale - 16/20

La conscience est la voix de l'âme, les passions sont la voix du corps.

Morale - 16/20

La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à ne pas être soumis à celle d'autrui.

Liberté - 16/20

Tout homme est utile à l'humanité par cela seul qu'il existe.

Sens de la vie - 13/20

Que ceux qui nous exhortent à faire ce qu'ils disent, et non ce qu'ils font, disent une grande absurdité !

Politique et économie - 16/20

Vous ne parviendrez jamais à faire des sages si vous ne faites d'abord des polissons.

Sagesse - 15/20

L'oisiveté me suffit, et, pourvu que je ne fasse rien, j'aime encore mieux rêver éveillé qu'en songe.

Sagesse - 15/20

Oserais-je exposer ici la plus grande, la plus importance, la plus utile règle de toute l'éducation ? Ce n'est pas de gagner du temps, c'est d'en perdre.

Vie Pratique - 14/20

Peuples, sachez donc une fois que la Nature a voulu vous préserver de la Science, comme un père arrache une arme dangereuse des mains de son enfant.

Savoir - 10/20

L'homme est né libre et partout il est dans les fers. Tel se croit le maître des autres qui ne laisse pas d'être plus esclave qu'eux. Comment ce changement s'est-il fait ? Je l'ignore. Qu'est-ce qui peut le rendre légitime ? Je crois pouvoir résoudre cette question.

Liberté - 16/20

La violence de la femme est dans ses charmes.

Amour - 15/20

L'ordre social ne vient pas de la nature ; il est fondé sur des conventions.

Politique et économie - 15/20

...être libre, c'est-à-dire tellement soumis aux lois que ni moi ni personne n'en pût secouer l'honorable joug.

Liberté - 15/20

Malheur à qui n'a plus rien à désirer.

Sagesse - 15/20

La volonté constante de tous les membres de l'État est la volonté générale ; c'est par elle qu'ils sont citoyens et libres. Quand on propose une loi dans l'assemblée du peuple, ce qu'on leur demande n'est pas précisément s'ils approuvent la proposition ou s'ils la rejettent, mais si elle est conforme ou non à la volonté générale qui est la leur ; chacun en donnant son suffrage dit son avis là-dessus, et du calcul des voix se tire la déclaration de la volonté générale. Quand donc l'avis contraire au mien l'emporte, cela ne prouve autre chose sinon que je m'étais trompé, et que ce que j'estimais être la volonté générale ne l'était pas. Si mon avis particulier l'eût emporté, j'aurais fait autre chose que ce que j'avais voulu, c'est alors que je n'aurais pas été libre.

Politique et économie - 15/20

L'homme qui a le plus vécu n'est pas celui qui a compté le plus d'années, mais celui qui a le plus senti la vie.

Temps - 16/20

L'argent qu'on possède est celui de la liberté ; celui qu'on pourchasse est celui de la servitude.

Liberté - 16/20

Le bonheur est un état constant et l'homme un être trop muable pour que l'un convienne à l'autre.

Sagesse - 14/20

Les fruits sont à tous, et la terre n'est à personne.

Morale - 17/20

Pourquoi l'homme seul est-il sujet à devenir imbécile ?

Morale - 14/20

Nos passions sont les principaux instruments de notre conservation : c'est donc une entreprise aussi vaine que ridicule de vouloir les détruire.

Sagesse - 14/20

Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fait l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe.

Morale - 18/20

Diminuez donc les désirs, c'est comme si vous augmentiez les forces.

Sagesse - 17/20

Nul ne veut le bien public que quand il s'accorde avec le sien.

Politique et économie - 13/20

Les hommes disent que la vie est courte, et je vois qu’ils s’efforcent de la rendre telle.

Temps - 13/20

O Montaigne ! toi qui te piques de franchise et de vérité, sois sincère et vrai, si un philosophe peut l’être, et dis-moi s’il est quelque pays sur la terre où ce soit un crime de garder sa foi, d’être clément, bienfaisant, généreux ; où l’homme de bien soit méprisé et le perfide honoré ?

Morale - 16/20

Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien.

Politique et économie - 17/20

L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté.

Liberté - 18/20

L'homme vraiment libre ne veut que ce qu'il peut.

Liberté - 17/20

Renoncer à sa liberté c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits de l'humanité, même à ses devoirs.

Liberté - 15/20

Fais à autrui comme tu veux qu'on te fasse. Fais ton bien avec le moindre mal d'autrui qu'il est possible.

Morale - 16/20

Le chef est l'image du père, le peuple est l'image des enfants, et tous étant nés égaux et libres n'aliènent leur liberté que pour leur utilité.

Liberté - 15/20

Le plus lent à promettre est toujours le plus fidèle à tenir.

Morale - 16/20

On dirait que mon cœur et mon esprit n'appartiennent pas au même individu.

Métaphysique - 13/20

L'enfance a des manières de voir, de penser, de sentir qui lui sont propres ; rien n'est moins sensé que d'y vouloir substituer les nôtres.

Vie Pratique - 16/20

Les actes de la conscience ne sont pas des jugements mais des sentiments.

Morale - 15/20

Les sensations ne sont rien que ce que le cœur les fait être.

Savoir - 17/20

Généralement, les gens qui savent peu parlent beaucoup, et les gens qui savent beaucoup parlent peu.

Savoir - 15/20

L'espèce de bonheur qu'il me faut, ce n'est pas tant de faire ce que je veux que de ne pas faire ce que je ne veux pas.

Sagesse - 15/20

Il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre.

Beauté - 17/20

Pour connaître les hommes, il faut les voir agir.

Vie Pratique - 14/20

Laissez longtemps agir la nature, avant de vous mêler d'agir à sa place, de peur de contrarier ses opérations.

Sagesse - 14/20

Si mon sang allumé me demande des femmes, mon cœur ému me demande encore plus de l'amour.

Amour - 16/20

La liberté est un aliment de bon suc, mais de forte digestion. Il faut des estomacs bien sains pour la supporter.

Liberté - 15/20

J’aime mieux être homme à paradoxes qu’homme à préjugés.

Vie Pratique - 14/20

Naturellement l'homme ne pense guère. Penser est un art que l'homme apprend comme tous les autres et même plus difficilement.

Savoir - 15/20

Tout attachement est un signe d'insuffisance : si chacun de nous n'avait nul besoin des autres, il ne songerait guère à s'unir à eux.

Sagesse - 14/20

Chacun avance plus ou moins selon son génie, son goût, ses besoins, ses talents, son zèle, et les occasions qu'il a de s'y livrer.

Sagesse - 16/20

La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse ; la vieillesse est le temps de la pratiquer.

Sagesse - 15/20

C'est l'imagination qui étend pour nous la mesure des possibles, et nourrit les désirs par l'espoir de les satisfaire.

Sagesse - 17/20

Il n'est jamais permis de détériorer une âme humaine pour l'avantage des autres, ni de faire un scélérat pour le service des honnêtes gens.

Morale - 16/20

Le cœur de l'homme est son paradis ou son enfer.

Morale - 16/20

Chaque âge, chaque état de la vie a sa perfection convenable, sa sorte de maturité qui lui est propre.

Temps - 15/20

Je ne vois dans tout animal qu'une machine ingénieuse, à qui la nature a donné des sens pour se remonter elle-même, et pour se garantir jusqu'à un certain point de tout ce qui tend à la détruire ou à la déranger. J'aperçois précisément les mêmes choses dans la machine humaine ; avec cette différence que la nature seule fait tout dans les opérations de la bête, au lieu que l'homme concoure aux siennes en qualité d'agent libre. L'une choisit ou rejette par instinct, et l'autre par un acte de liberté : ce qui fait que la bête ne peut s'écarter de la règle qui lui est prescrite, même quand il lui serait avantageux de le faire, et que l'homme s'en écarte souvent à son préjudice. C'est ainsi qu'un pigeon mourrait de faim près d'un bassin rempli des meilleures viandes, et un chat sur un tas de fruits ou de grains, quoique l'un et l'autre pût très bien se nourrir de l'aliment qu'il dédaigne, s'il s'était avisé d'en essayer.

Savoir - 17/20

Celui qui n'a rien désire peu de choses ; celui qui ne commande à personne a peu d'ambition. Mais le superflu éveille la convoitise : plus on obtient, plus on désire.

Vie Pratique - 15/20

Celui qui feint d'envisager la mort sans effroi ment. Tout homme craint de mourir, c'est la grande loi des êtres sensibles, sans laquelle toute espèce mortelle serait bientôt détruite

Mort - 16/20

Un des premiers soins des enfants est de découvrir le faible de ceux qui les gouvernent.

Morale - 16/20

De quelle adresse une femme n'a-t-elle pas besoin pour faire qu'on lui dérobe ce qu'elle brûle d'accorder !

Humour - 15/20

Ou le luxe est l'effet des richesses, ou il les rend nécessaires ; il corrompt à la fois le riche et le pauvre, l'un par la possession, l'autre par la convoitise

Morale - 15/20

La foi de beaucoup d'hommes est une affaire de géographie.

Religion - 16/20

Le devoir d’une éternelle fidélité ne sert qu’à faire des adultères.

Amour - 16/20

Le faux est susceptible d'une infinité de combinaisons ; mais la vérité n'a qu'une manière d'être

Savoir - 16/20

Le plus malheureux effet de la politesse d'usage est d'enseigner l'art de se passer des vertus qu'elle imite

Morale - 17/20

Le premier pas vers le bien est de ne pas faire le mal

Morale - 16/20

Le sang d'un seul homme est d'un plus grand prix que la liberté de tout le genre humain

Morale - 15/20

L'homme est né libre, et partout il est dans les fers. Tel se croit maître des autres, qui ne laisse pas d’être plus esclave qu’eux

Liberté - 17/20

J’ai toujours remarqué que les gens faux sont sobres, et la grande réserve de la table annonce assez souvent des mœurs feintes et des âmes doubles.

Vie Pratique - 16/20

Avant de songer à détruire un usage établi, on doit avoir bien pesé ceux qui s'introduiront à sa place.

Vie Pratique - 15/20

L'homme est plus libre d'éviter les tentations que de les vaincre.

Liberté - 16/20

On ne sait jamais bien commander que ce qu'on sait exécuter soi-même.

Savoir - 16/20

Un esprit qu'on n'exerce à rien devient lourd et pesant dans l'inaction.

Savoir - 15/20

Pour apprendre à penser, il faut donc exercer nos membres, nos sens, nos organes, qui sont les instruments de notre intelligence.

Savoir - 16/20

Ainsi, de quelque sens qu'on envisage les choses, le droit d'esclavage est nul, non seulement parce qu'il est illégitime, mais parce qu'il est absurde et ne signifie rien. Ces mots, esclave et droit, sont contradictoires ; ils s'excluent mutuellement. Soit d'un homme à un homme, soit d'un homme à un peuple, ce discours est toujours insensé : "Je fais avec toi une convention toute à ta charge et toute à mon profit, que j'observerai tant qu'il me plaira, et que tu observeras tant qu'il me plaira."

Liberté - 18/20

Quand la maison n'est qu'une triste solitude, il faut bien aller s'égayer ailleurs.

Vie Pratique - 14/20

Nul ne peut être heureux s'il ne jouit pas de sa propre estime.

Amour - 17/20

Je sais et je sens que faire du bien est le plus vrai bonheur que le cœur humain puisse goûter.

Amour - 17/20

Tout homme veut être heureux ; mais pour parvenir à l'être, il faudrait commencer par savoir ce que c'est que le bonheur.

Sagesse - 17/20

Toute méchanceté vient de faiblesse ; l'enfant n'est méchant que parce qu'il est faible ; rendez-le fort, il sera bon : celui qui pourrait tout ne ferait jamais de mal.

Savoir - 17/20

Mettez toutes les leçons des jeunes gens en action plutôt qu'en discours.

Vie Pratique - 16/20

 L’homme qui a le plus vécu n’est pas celui qui est le plus vieux, mais celui qui a le plus d’expérience

Temps - 16/20

Tout homme est utile à l'humanité par cela seul qu'il existe.

Spiritualité - 15/20

C'est ainsi que les hommes dissolus se livrent à des excès qui leur causent la fièvre et la mort parce que l'esprit déprave les sens, et que la volonté parle encore quand la nature se tait… Mais, quand les difficultés qui environnent toutes ces questions laisseraient quelque lieu de disputer sur cette différence entre l'homme et l'animal, il y a une autre qualité très spécifique qui les distingue, et sur laquelle il ne peut y avoir contestation : c'est la faculté de se perfectionner, faculté qui, à l'aide des circonstances, développe successivement toutes les autres et réside parmi nous tant dans l'espèce que dans l'individu ; au lieu qu'un animal est au bout de quelques mois ce qu'il sera toute sa vie, et son espèce au bout de mille ans ce qu'elle était la première année de ces mille ans. Pourquoi l'homme est-il sujet à devenir imbécile ?N'est-ce point qu'il retourne ainsi dans son état primitif et que, tandis que la bête, qui n'a rien acquis et n'a rien non plus à perdre, reste toujours avec son instinct, l'homme reperdant par la vieillesse ou d'autres accidents tout ce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir, retombe ainsi plus bas que la bête même.

Savoir - 0/20

Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat.

Sagesse - 16/20

Toute méchanceté vient de faiblesse ; l'enfant est méchant que parce qu'il est faible ; rendez-le fort, il sera bon.

Vie Pratique - 17/20