Dutourd, Jean (7)

Jean Dutourd, né le 14 janvier 1920 à Paris et mort le 17 janvier 2011 dans la même ville, est un écrivain français, membre de l'Académie française. Résistant et évadé à deux reprises, il commence sa carrière après-guerre dans les journaux. Il y écrira toute sa vie, dans le quotidien France-Soir en particulier, où il est éditorialiste pendant trente ans. Il est l’auteur de soixante-dix romans et essais, dont Au bon beurre, portrait au vitriol d'une famille de crémiers pendant l'occupation allemande qui rencontre un grand succès et remporte le prix Interallié. Il acquiert une grande popularité par ses chroniques dans la presse pendant près de 40 ans et par sa participation à l'émission radiophonique Les Grosses Têtes pendant 30 ans. Élu à l’Académie française en 1978, il s’y est illustré par sa défense de la langue française.

Dutourd, Jean

Le propre de l'amitié (et le contraire de l'amour), c'est de ne jamais traverser des crises. Tout se passe dans une tranquillité chaleureuse, une absence ingénue de jalousie, un esprit de dévouement naturel et spontané.

Amitié - 14/20

Où finit la paresse, où commence la contemplation ?

Humour - 14/20

Le seul bon auteur (à part moi) est un auteur mort.

Mort - 14/20

Le salaire, chez nous, est le dernier refuge de la pudeur, surtout s'il est gros. On préférerait montrer son derrière.

Politique et économie - 16/20

Faire parler un homme politique sur ses projets et son programme, c'est comme demander à un garçon de restaurant si le menu est bon. Tout ce qui l'intéresse c'est que vous payiez l'addition : ce n'est pas lui qui aura mal au ventre!

Politique et économie - 15/20

La seule chose dont on soit sûr, en ce qui concerne l'avenir, c'est qu'il n'est jamais conforme à nos prévisions.

Temps - 15/20

La liberté étant le plus grand des biens, il est normal qu'elle soit le plus onéreux.

Liberté - 12/20