Ilya Prigogine (en russe : Илья Романович Пригожин, Ilia Romanovitch Prigojine), né le 25 janvier 1917 à Moscou et mort le 28 mai 2003 à Bruxelles, est un physicien et un chimiste belge d'origine russe. Il a reçu le prix Nobel de chimie en 1977, après avoir reçu la Médaille Rumford en 1976. En chimie, il est connu surtout pour sa présentation sur les structures dissipatives et l'auto-organisation des systèmes, qui ont changé les approches par rapport aux théories classiques basées sur l'entropie. Ce en quoi il révèle une théorie parallèle à la théorie du chaos.[pas clair]Dans La Nouvelle Alliance. La Métamorphose de la science, coécrite avec la philosophe Isabelle Stengers, puis dans La Fin des certitudes, Ilya Prigogine développe la thèse suivante : la science classique considéra préférentiellement parmi les phénomènes observables, ceux déterminés et réversibles temporellement. Par ce focus sur les phénomènes les plus simples, stables et équilibrés dans le temps, la physique classique brossa ainsi l'illusion d'une science, d'un univers globalement intrinsèquement déterministe. Cette vision entre pourtant en contradiction avec l'expérience courante de l'existence humaine, car parmi l'ensemble des phénomènes observables de l'Univers, ces phénomènes déterminés immuables, projetables par une même loi dans l'infinité du temps, passée ou future, semblent plutôt être de l'ordre de l'exception, et si ce n'est en physique, du moins plus généralement en science. Réaliser l'irréversibilité temporelle générale des phénomènes, conception caractéristique de la thermodynamique (non linéaire), réconcilie ainsi la physique avec le sens commun de la transformation, tout en faisant date dans l'histoire de la thermodynamique. Ilya Prigogine, rejette donc le déterminisme considéré comme une règle dans tous les processus physiques, et plaide en lieu et place de ces exceptions phénoménologiques pour une représentation probabiliste générale. Cela implique alors une refonte complète de la vision scientifique du monde, mais apte à la compatibilité physique[Quoi ?] avec les constatations du libre-arbitre humain ou de la flèche du temps irrémédiablement orientée de toute transformation effective.[incompréhensible]
Effectivement, si les constantes physiques universelles avaient d'autres valeurs, il n'y aurait pas eu formation de molécules, formation de vie, il n'y aurait pas eu nous-mêmes. Ces coïncidences sont étranges et nous ne sommes qu'au début de la science.
Métaphysique - 17/20
Les choix, les possibilités, l'incertitude, sont à la fois une propriété de l'univers et le propre de l'existence humaine. L'homme semble aujourd'hui plus autonome : il vit sa liberté. Evidemment, liberté signifie anxiété, d'une certaine manière ; comme le disait Sartre, "il est plus facile d'être esclave que d'être maître".
Métaphysique - 16/20
L'univers dans lequel nous nous trouvons résulte des fluctuations d'un pré-univers : le vide quantique. Voilà bien une des choses les plus curieuses : un système quantique même vide, c'est à dire sans particules, sans excitations, a encore une énergie, présente déjà des fluctuations. La création du monde est la création de la liberté. La liberté, parce que ces particules réelles peuvent aller dans tous les sens, créer des structures, notamment des structures dissipatives, donc la vie et l'homme, les cultures humaines, tandis que le vide était un monde en puissance. En puissance, en possibilités ; en possibilités suspendues.
Métaphysique - 17/20