Georg Wilhelm Friedrich Hegel (/ˈɡeːɔɐ̯k ˈvɪlhɛlm ˈfʁiːdʁɪç ˈheːɡl̩/), né le 27 août 1770 à Stuttgart et mort le 14 novembre 1831 à Berlin, est un philosophe allemand. Son œuvre, postérieure à celle d’Emmanuel Kant, appartient à l'idéalisme allemand et a eu une influence décisive sur l'ensemble de la philosophie contemporaine. Hegel enseigne la philosophie sous la forme d'un système unissant tous les savoirs suivant une logique dialectique. Le système est présenté comme une « phénoménologie de l'esprit » puis comme une « encyclopédie des sciences philosophiques », titres de deux de ses ouvrages, et englobe l'ensemble des domaines philosophiques, dont la métaphysique et l'ontologie, la philosophie de l'art et de la religion, la philosophie de la nature, la philosophie de l'histoire, la philosophie morale et politique ou la philosophie du droit.
On ne se pose qu'en s'opposant.
Amitié - 16/20
D'une manière générale, l'amour désigne la conscience de l'unité que je forme avec quelqu'un d'autre, de telle sorte que je ne sois pas isolé pour moi, mais qu'il ne me soit possible d'acquérir la conscience de moi que par la suppression de mon être-pour-soi et par la connaissance de moi-même comme d'une unité que je forme avec l'autre et que l'autre forme avec moi. [...] Dans l'amour, le premier moment consiste en ceci que je ne veux pas être une personne autonome, indépendante et que, si je l'étais, je me sentirais incomplet et imparfait. Le second moment consiste en ceci que je me conquiers dans une autre personne, que je vaux en elle et que, réciproquement, cette personne se conquiert et vaut en moi. C'est pourquoi l'amour est la contradiction la plus prodigieuse que l'entendement ne parvient pas à résoudre. Il n'y a rien de plus difficile à saisir que cette ponctualité de la conscience de soi, qui est niée et que je dois cependant tenir pour affirmative. L'amour est ce qui produit cette contradiction et qui, en même temps, en donne la solution. En tant que solution de cette contradiction, il est l'unité éthique.
Amour - 13/20
Rien de grand ne s'est accompli dans le monde sans passion.
Amour - 16/20
L'art occupe le milieu entre le sensible pur et la pensée pure.
Beauté - 16/20
En disant ... que la beauté est idée, nous voulons dire par là que beauté et vérité sont une seule et même chose.
Beauté - 17/20
Le contraire du rire, ce n'est pas le sérieux, c'est la réalité.
Humour - 15/20
C'est la plus grande inconséquence que, d'une part, accorder que l'entendement ne connaît que des phénomènes, et, d'autre part, d'affirmer cette connaissance comme quelque chose d'absolu en disant que la connaissance ne peut davantage, que c'est là la borne naturelle, absolue, du savoir humain. (...) Les choses naturelles sont bornées, et elles ne sont des choses naturelles que dans la mesure où elles ne savent rien de leur borne universelle, dans la mesure où leur déterminité est seulement une borne pour nous et non une borne pour elles. Quelque chose n'est su -et même ressenti- comme borne, manque, que pour autant que l'on est en même temps au-delà de lui. (...)
Métaphysique - 16/20
La réalité est une apparence plus trompeuse que l'apparence de l'art.
Métaphysique - 16/20
On ne connaît quoi que ce soit comme borne, manque, que par comparaison avec l'Idée présente de l'être total et achevé ; c'est par suite une inconscience que de ne pas discerner que précisément la désignation de quelque chose comme quelque chose de fini ou de borné contient la preuve de la réalité effective et de la présence actuelle de ce qui est infini, sans borne.
Métaphysique - 0/20
La seule chose que les hommes apprennent de l'histoire est qu'ils n'en apprennent rien.
Sagesse - 16/20
Le vrai est le tout.
Savoir - 18/20
La grande ruse, c’est que les choses soient comme elles sont.
Savoir - 16/20
Ce qui élève l’homme par rapport à l’animal, c’est la conscience qu’il a d’être un animal... Du fait qu’il sait qu’il est un animal, il cesse de l’être.
Savoir - 17/20
C'est seulement par le risque de sa vie que l'on conserve la liberté.
Vie Pratique - 16/20