Giacomo Leopardi, né le 29 juin 1798 à Recanati (États pontificaux) et mort le 14 juin 1837 à Naples (Royaume des Deux-Siciles), est un écrivain, poète et philosophe italien, souvent considéré comme le deuxième plus célèbre et influent écrivain italien après Dante Alighieri. La qualité lyrique de sa poésie lui a donné une influence internationale sur les générations suivantes. Sa méditation métaphysique et lyrique sur le tragique de l'existence en fait un précurseur de Schopenhauer, de Nietzsche, de Freud, de Cioran. Le débat sur l'œuvre de Leopardi à partir du XXe siècle, notamment par rapport à la pensée existentialiste entre les années 1930 et 1950, a conduit les exégètes à approfondir leur analyse philosophique du contenu et de la signification de ses textes. Bien que rendus surtout dans les œuvres en prose, ils trouvent des correspondances précises au niveau lyrique dans une ligne unitaire d'attitude existentielle. La réflexion philosophique et l'empathie poétique font que Leopardi, comme Schopenhauer, Kierkegaard, Nietzsche et plus tard Kafka, peut être considéré comme un existentialiste ou au moins un précurseur de l'existentialisme.
Il me semble bien difficile de dire s'il y a quelque chose de plus contraire à la morale que de parler sans discontinuer de soi-même, ou de plus rare qu'un homme exempt d'un tel défaut.
Morale - 13/20
La vie est ainsi faite que, pour la supporter, il faut chaque jour la déposer pour reprendre haleine, et se restaurer par un avant-goût et comme une petite part de mort.
Mort - 14/20
La corruption des mœurs est mortelle pour les républiques et utile aux tyrannies et aux monarchies absolues : cela seul suffit à juger de la nature et de la différence de ces deux sortes de gouvernement.
Politique et économie - 14/20
Pour jouir de la vie, un état de désespoir est nécessaire.
Sagesse - 18/20
Les enfants trouvent tout dans rien, les hommes ne trouvent rien dans tout.
Savoir - 16/20