Russell, Bertrand (9)

Bertrand Arthur William Russell, 3e comte Russell, né le 18 mai 1872 à Trellech (Monmouthshire) et mort le 2 février 1970 près de Penrhyndeudraeth (pays de Galles), est un mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique et moraliste britannique. Russell est considéré comme l'un des philosophes les plus importants du XXe siècle. Sa pensée peut être présentée selon trois grands axes : la logique, la philosophie analytique et l'éthique. Russell est, avec Frege, l'un des fondateurs de la logique contemporaine qui fait de cette dernière le fondement des mathématiques. Son ouvrage majeur, écrit avec Alfred North Whitehead, a pour titre Principia Mathematica. À la suite des travaux d'axiomatisation de l'arithmétique de Peano, Russell a tenté d'appliquer ses propres travaux de logique à la question du fondement des mathématiques (cf. logicisme). Il soutient l'idée d'une philosophie scientifique et propose d'appliquer l'analyse logique aux problèmes traditionnels, tels que l'analyse de l'esprit, de la matière (problème corps-esprit), de la connaissance, ou encore de l'existence du monde extérieur. Il est ainsi le père de la philosophie analytique. Il écrit des ouvrages philosophiques dans une langue simple et accessible, en vue de faire partager sa conception d'une philosophie rationaliste œuvrant pour la paix et l'amour. Il s'engage dans de nombreuses polémiques qui lui valent le qualificatif de « Voltaire anglais » ou de « Voltaire du XXe siècle », défend des idées proches du socialisme de tendance libertaire et milite également contre toutes les formes de religion, considérant qu'elles sont des systèmes de cruauté inspirés par la peur et l'ignorance. Il organise le tribunal Sartre-Russell contre les crimes commis pendant la guerre du Viêt Nam. Son œuvre est couronnée par le prix Nobel de littérature en 1950, « en reconnaissance des divers écrits, toujours de premier plan, qui le posent en champion des idéaux humanistes et de la liberté de pensée ».

Russell, Bertrand

L'ennui de ce monde c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes.

Humour - 16/20

L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes.

Humour - 17/20

Le propre de la philosophie est de commencer par quelque chose de si simple qu'il ne semble pas la peine de l'énoncer, et de terminer par quelque chose de si paradoxal que personne n'y croira.

Humour - 16/20

Pourquoi répéter les erreurs passées lorsqu'il y a tellement de nouvelles erreurs à commettre.

Humour - 17/20

... la particule (élémentaire) doit être pensée comme ETANT son histoire, et non pas comme une entité métaphysique AYANT une histoire.

Métaphysique - 15/20

Beaucoup de croyants orthodoxes parlent comme s'il incombait aux sceptiques de réfuter les dogmes communément admis plutôt qu'aux dogmatiques de les prouver. C'est, bien sûr, une erreur. S'il m'advenait de suggérer qu'entre la Terre et Mars une théière de porcelaine gravite autour du Soleil en orbite elliptique, personne ne serait en mesure de réfuter mes dires à partir du moment où j'ai pris le soin d'ajouter qu'elle est trop petite pour être vue même par nos télescopes les plus puissants. Mais si je devrais poursuivre en disant que, cette affirmation étant impossible à réfuter, c'est une prétention intolérable de la raison humaine que d'en douter, on penserait, à juste titre que ce que je dis est absurde.

Religion - 17/20

La peur est la première cause de la superstition et une des principales causes de la cruauté. Vaincre la peur est le début de la sagesse.

Sagesse - 17/20

Ce que les hommes veulent en fait, ce n'est pas la connaissance, c'est la certitude.

Savoir - 13/20

Les mathématiques sont une étude où l'on ignore de quoi l'on parle et où on ne sait pas si ce que l'on dit est vrai.

Savoir - 12/20