Aristide Briand, né le 28 mars 1862 à Nantes et mort le 7 mars 1932 à Paris, est un avocat et un homme politique français. Député de la Loire et de Loire-Inférieure, initiateur et rapporteur de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 codifiant la laïcité en France, il est onze fois président du Conseil et vingt-six fois ministre sous la Troisième République. Il joue un rôle essentiel dans les relations internationales après la Première Guerre mondiale. En 1926, il reçoit le prix Nobel de la paix, conjointement avec Gustav Stresemann, pour son action comme ministre des Affaires étrangères en faveur de la réconciliation entre la France et l'Allemagne (accords de Locarno, 1925). En 1928, poursuivant son rêve de paix par la sécurité collective, dont l'axe serait la Société des Nations, il signe avec l'Américain Frank Billings Kellogg le pacte Briand-Kellogg visant à mettre la guerre hors-la-loi. Cependant, son œuvre diplomatique s'écroule dès le début des années 1930, qui sont marquées par la crise économique de 1929, la montée du nazisme et du nationalisme japonais préfigurant la Seconde Guerre mondiale.
Il est un droit supérieur à tous les autres, c'est le droit de vivre d'une collectivité nationale. Pour défendre l'existence de la nation, s'il avait fallu aller jusqu'à l'illégalité, je n'aurais pas hésité.
Politique et économie - 15/20
C'est un travers de notre démocratie de courir aveuglément aux réformes. On demande une réforme... et elle n'est pas plus tôt votée qu'on s'en détourne, qu'on court à une autre.
Politique et économie - 16/20
Pour faire la paix, il faut être deux : soi-même et le voisin d'en face.
Vie Pratique - 15/20